24 avril 2024

Différences et complémentarités des sexes

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Une avant-première de mon Abécédaire du NOM tome 2 !

Des citations de Proudhon, Carrel, Soral, Bloom, Schopenhauer, Venner, Weininger et Evola !

« En tant qu’archétypes, le masculin et le féminin sont les deux pôles opposés et indispensables de la vie. Indispensables parce que complémentaires. Si l’un des pôles disparaît, tout se détraque. Le masculin seul engendrerait un monde de brutalité et de mort. Le féminin seul, c’est notre monde : les pères ont disparu, les enfants sont devenus de petits monstres capricieux, mous et tyranniques. Les criminels ne sont pas des coupables, mais des victimes ou des malades qu’il faut dorloter. Les psys se multiplient tandis que des psychopathes monstrueux narguent leurs victimes et ricanent au nez des juges. »

Dominique Venner, Un samouraï d’Occident (2013)

« Quant à la famille, l’économie de l’existence se divise en deux parties principales : production et consommation.

La première est de beaucoup la plus rude : j’en ai fait l’attribut de l’homme; la seconde est plus facile, plus joyeuse : je l’ai réservée à la femme. L’homme laboure, sème, moissonne, moud le blé ; la femme fait cuire le pain et les gâteaux. Toute leur vie, en ce qui concerne le travail, peut se ramener à ce symbole : peu importe de quelle manière, dans l’avenir, le travail pourra être divisé, organisé et réparti ; en dernière analyse, toutes les opérations viriles et féminines sont respectivement des dépendances de la charrue ou du pot-au-feu. (…)

Dans l’homme, la personnalité est plus énergique : il y a plus d’orgueil, plus de bravoure, d’indépendance; le point d’honneur est plus susceptible ; l’ambition , l’esprit de domination , l’instinct du commandement sont plus forts : c’est un des reproches que vous nous faites.

La femme, au contraire, est plus timide, et, ce qu’il y a de remarquable, cette timidité ne lui messied pas, elle n’en a point de honte; elle est dans sa nature quand elle se montre craintive et timide. Elle a, comme on dit, le don des larmes, qui la rend touchante comme la biche, mais que vous ne trouverez pas chez le lion ou le taureau, et rarement chez l’homme. Elle est plus docile, plus disposée à l’obéissance et à la résignation ; elle affecte beaucoup moins l’empire, contente de régner, comme une fée, par le charme de sa figure et la vertu de sa petite baguette. Ce fait, vous ne le niez pas plus que l’autre, puisque c’est surtout à raison de ce fait que vous vous indignez contre les femmes, vos sœurs, que vous traitez de bêtes et de lâches.

C’est l’énergie morale de l’homme qui a établi la coutume du duel, inconnu à l’autre sexe ; que dites-vous encore de ce fait-là ? (…) L’homme est principalement une puissance d’action ; la femme, une puissance de fascination. De la diversité de leurs natures dérive la diversité de leurs qualités, de leurs fonctions, de leurs destinées. (…) Au point de vue de l’intelligence et de la conscience, comme à celui du corps, l’homme et la femme forment un tout complet, un être en deux personnes, un véritable organisme. (…)

De l’homme à la femme, en raison de la diversité de leurs dominants, les choses ne se passent plus de même. D’abord, l’homme ne peut pas exiger de la femme travail pour travail, corvée pour corvée, produit pour produit, puisqu’elle est plus faible. Dans ces conditions, elle serait traitée fatalement en inférieure; et, savez -vous ce qui résulte pour une créature humaine, de son infériorité à tort ou à raison déclarée ? L’affranchissement? non, l’esclavage! Voyez les nègres dans les colonies, voyez l’état de la femme chez les sauvages ! (…)

La femme, par la qualité de son esprit, est placée entre son mari et ses enfants comme un réflecteur vivant, ayant pour mission de concréter, simplifier, transmettre à de jeunes intelligences la pensée du père. (…)

Soyez donc ce que l’on demande de vous : douce, réservée, renfermée, dévouée, laborieuse, chaste, tempérante, vigilante, docile, modeste, et non-seulement nous ne discuterons pas vos mérites ; mais nous vous mettrons sur l’autel, et nous nous donnerons à vous corps et âme. Et que l’énumération de tant de vertus ne vous effraye pas : c’est toujours la même au fond qui revient; soyez ménagères, ce mot dit tout. Ni l’amour, ni l’amour-propre, n’y perdront rien, je vous jure. »

Pierre-Joseph Proudhon, La Pornocratie (1875)

« Il y a entre l’ « homme » et la « femme » (mais cela vaut à quelques nuances près pour tous les êtres vivants à reproduction sexuelle), une infinité de gradations, une infinité de « formes sexuelles intermédiaires. » (…) Ainsi l’homme et la femme sont-ils comme deux substances réparties entre les individus selon des proportions variables, sans jamais que le coefficient d’aucune soit égale à zéro. L’expérience nous montre, en d’autres termes, ni hommes, ni femmes, mais jamais que du masculin et du féminin. »

Otto WeiningerSexe et Caractère (1903)

« Les testicules et les ovaires ont une fonction très étendue. D’abord, ils donnent naissance aux cellules mâle ou femelle dont l’union produit le nouvel être humain. En même temps, ils sécrètent des substances qui se déversent dans le sang, et impriment aux tissus, aux organes et à la conscience, les caractères mâle ou femelle. Ils donnent aussi à toutes nos fonctions leur caractère d’intensité. Le testicule engendre l’audace, la violence, la brutalité, les caractères qui distinguent le taureau de combat du bœuf qui traîne la charrue le long du sillon. L’ovaire exerce une action analogue sur l’organisme de la femme. Mais il n’agit que pendant une partie de l’existence. Au moment de la ménopause, il s’atrophie. La durée moindre de la vie de l’ovaire donne à la femme vieillissante une infériorité manifeste sur l’homme. Au contraire, le testicule reste actif jusqu’à l’extrême vieillesse.

Les différences qui existent entre l’homme et la femme ne sont pas dues simplement à la forme particulière des organes génitaux, à la présence de l’utérus, à la gestation, ou au mode d’éducation. Elles viennent d’une cause très profonde, l’imprégnation de l’organisme tout entier par des substances chimiques, produits des glandes sexuelles. C’est l’ignorance de ces faits fondamentaux qui a conduit les promoteurs du féminisme à l’idée que les deux sexes peuvent avoir la même éducation, les mêmes occupations, les mêmes pouvoirs, les mêmes responsabilités. En réalité, la femme est profondément différente de l’homme. Chacune des cellules de son corps porte la marque de son sexe. Il en est de même de ses systèmes organiques, et surtout de son système nerveux. Les lois physiologiques sont aussi inexorables que les lois du monde sidéral. Il est impossible de leur substituer les désirs humains. Nous sommes obligés de les accepter telles qu’elles sont. Les femmes doivent développer leurs aptitudes dans la direction de leur propre nature, sans chercher à imiter les mâles. Leur rôle dans le progrès de la civilisation est plus élevé que celui des hommes.. Il ne faut pas qu’elles l’abandonnent. »

Alexis Carrel, L’Homme, cet inconnu (1935)

« Comme je l’ai déjà longuement exprimé exprimé dans Vers la féminisation ? écrit au milieu des années 1990 et pour y revenir brièvement : la prématuration du nouveau-né le rend entièrement dépendant de la mère dans ses premiers moments de vie, ô combien déterminants. Exprimé en termes de relation production-consommation ou consommation-travail, le nourrisson commence sa vie en recevant tout de la mère : amour et allaitement, et en ne rendant rien. Un premier moment de parasitisme intégral – sorte de péché originel – dont il aura forcément la nostalgie – cette nostalgie du paradis perdu? – et qui le pousse fatalement à la perversion du parasitisme, si l’apprentissage de la loi et de l’effort – formellement ou symboliquement transmis par le père – ne vient pas l’élever progressivement de bébé passif à adulte assumant le réel ; soit à cette acceptation-intégration de la nécessité du travail et du respect de l’autre, qui fonde la morale et la vie sociale… (…)

Une théorie amplement vérifiée par le lien observé entre délinquance et famille monoparentale ou polygame, notamment chez les Afro-descendants de banlieue qui peuplent nos prisons (on pense notamment très fort à la fratrie Traoré !). L’enfant devenu physiquement adulte sans avoir intégré ce que le freudisme appelle justement le surmoi, sombrant dans la violence, née du refus du travail et du mépris de l’autre, faute d’avoir intégré la loi du père, absent; soit cette loi morale de l’effort partagé qui aurait dû permettre son passage à l’âge adulte et son intégration sociale… »

Alain SoralComprendre l’Époque (2021)

« Kirby Smith, de la John Hopkins University, a étudié quatre générations d’une famille amish dont les hommes, par ailleurs parfaitement dans la moyenne, avaient une chose en moins. Un bras entier de leur gène masculin (le gène Y) avait disparu. Ces Amish auraient dû remercier leur bonne étoile d’être dépourvus de ce morceau de matériel masculin. Lorsque Smith compara la famille au gène tronqué à d’autres familles du voisinage, il obtint un résultat intéressant. Parmi les Amish normaux des alentours, les hommes mouraient vers l’âge de 70 ans. Dans la famille génétiquement déficiente, par contre, les hommes vivaient jusqu’au bel âge de 82,3 ans. Ils vivaient plus de douze ans de plus que leurs voisins parce qu’ils étaient libérés d’un microscopique morceau de poison : un bras de leur gène mâle normal.

L’un des résultats de ces myriades de handicaps est le suivant : dans tous les pays industrialisés, les femmes vivent quatre à dix ans de plus que les hommes. Mais pourquoi la Nature traite-t-elle les vies des hommes avec un tel laisser-aller ? Les raisons en sont simples. Si vous supprimiez la grande majorité des hommes de la planète mais préserviez les femmes, vous entameriez à peine les capacités reproductives de notre espèce. Un seul homme conservé comme étalon pourrait facilement fournir à une centaine de femmes les ressources nécessaires pour tomber enceintes lorsqu’elles le souhaiteraient. Tous les neuf mois, une coopérative composée de 1 homme pour 100 femmes pourrait produire des centaines de bébés. Il est impossible, par contre, de disposer de la vie des femmes avec autant de désinvolture. Réduisez l’humanité à 1 femme pour 100 hommes, et vous obtiendrez cent types très excités et belliqueux qui se découperaient en rondelles ou se tailladeraient les uns les autres de désespoir. Pire encore, vous réduiriez le nombre de bébés potentiels de cent tous les neuf mois à un, condamnant ainsi la race humaine à l’extinction.

Résultat ? Nous envoyons nos hommes à la guerre mais gardons nos femmes en sécurité à la maison. Lorsque les bateaux coulent, les femmes et les enfants sont les premiers à être placés dans les canots de survie. Laissons les hommes sombrer dans la mer. Vous avez besoin de chaque précieuse femme comme vaisseau de la procréation.»

Howard Bloom, Le principe de Lucifer (1997)

« Selon le symbolisme traditionnel, le principe surnaturel fut conçu comme « mâle », et comme « féminin » celui de la nature et du devenir. En termes helléniques, est mâle l’« un » – τό έν – qui « est en lui-même », complet et suffisant ; est féminine la diade, le principe du divers et de l’« autre que soi », donc du désir et du mouvement. En termes hindous (sâmkhya), est mâle l’esprit impassible – purusha – et féminine praktri, matrice active de toute forme conditionnée. La tradition extrême-orientale exprime, dans la dualité cosmique du yang et du yin, des concepts équivalents. C’est pourquoi le yang – principe masculin – se trouve associé à la « vertu du Ciel » et le yin, principe féminin, à celle de la « Terre ». (…) En ce qui concerne plus particulièrement les sexes, l’homme et la femme apparaissent comme deux types ; celui qui naît homme doit se réaliser comme homme, celui qui naît femme, comme femme, totalement, en excluant tout mélange, toute promiscuité ; et même en ce qui concerne la direction surnaturelle, l’homme et la femme doivent avoir chacun leur propre voie, qui ne peut être modifiée sans tomber dans un mode d’être contradictoire et inorganique.

Le mode d’être qui correspond éminemment à l’homme a déjà été examiné, ainsi que les deux principales façons de s’approcher de l’« être en soi » : l’Action et la Contemplation. Le Guerrier (le Héros) et l’Ascète sont donc les deux types fondamentaux de la virilité pure. Symétriquement, il en existe deux pour la nature féminine. La femme se réalise en tant que telle, s’élève au même niveau que l’homme « Guerrier » ou « Ascète », dans la mesure où elle est Amante et dans la mesure où elle est Mère. Produits de la bipartition d’une même souche idéale, de même qu’il y a un héroïsme actif, il y a aussi un héroïsme négatif ; il y a l’héroïsme de l’affirmation absolue et il y a celui du dévouement absolu – et l’un peut être aussi lumineux, aussi fructueux que l’autre, sur le plan du dépassement et de la libération, quand il est vécu avec pureté, dans un esprit d’offrande « sacrificielle ». C’est précisément cette différenciation dans la souche héroïque qui détermine le caractère distinctif des voies d’accomplissement pour l’homme et pour la femme en tant que types. Au geste du Guerrier et de l’Ascète qui, l’un au moyen de l’action pure, l’autre au moyen du pur détachement, s’affirment dans une vie qui est au-delà de la vie – correspond chez la femme le geste de se donner tout entière à un autre être, d’être tout entière pour un autre être, soit l’homme aimé (type de l’Amante – femme aphrodisienne), soit le fils (type de la Mère – femme démétrienne), et de trouver en cela le sens de sa vie, sa joie, et sa justification. »

Julius Evola, Révolte contre le monde moderne (1934)

« Le seul aspect de la femme révèle qu’elle n’est destinée ni aux grands travaux de l’intelligence, ni aux grands travaux matériels. Elle paie sa dette à la vie non par l’action mais par la souffrance, les douleurs de l’enfantement, les soins inquiets de l’enfance ; elle doit obéir à l’homme, être une compagne patiente qui le rassérène. Elle n’est faite ni pour les grands efforts, ni pour les peines ou les plaisirs excessifs ; sa vie peut s’écouler plus silencieuse, plus insignifiante et plus douce que celle de l’homme, sans qu’elle soit, par nature, ni meilleure ni pire. Ce qui rend les femmes particulièrement aptes à soigner, à élever notre première enfance, c’est qu’elles restent elles-mêmes puériles, futiles et bornées ; elles demeurent toute leur vie de grands enfants, une sorte d’intermédiaire entre l’enfant et l’homme. Que l’on observe une jeune fille folâtrant tout le long du jour avec un enfant, dansant et chantant avec lui, et qu’on imagine ce qu’un homme, avec la meilleure volonté du monde, pourrait faire à sa place. Chez les jeunes filles, la nature semble avoir voulu faire ce qu’en style dramatique on appelle un coup de théâtre ; elle les pare pour quelques années d’une beauté, d’une grâce, d’une perfection extraordinaires, aux dépens de tout le reste de leur vie, afin que pendant ces rapides années d’éclat elles puissent s’emparer fortement de l’imagination d’un homme et l’entraîner à se charger loyalement d’elles d’une manière quelconque. Pour réussir dans cette entreprise la pure réflexion et la raison ne donnaient pas de garantie suffisante. Aussi la nature a-t-elle armé la femme, comme toute autre créature, des armes et des instruments nécessaires pour assurer son existence et seulement pendant le temps indispensable, car la nature en cela agit avec son économie habituelle : de même que la fourmi femelle, après son union avec le mâle, perd les ailes qui lui deviendraient inutiles et même dangereuses pour la période d’incubation, de même aussi la plupart du temps, après deux ou trois couches, la femme perd sa beauté, sans doute pour la même raison. De là vient que les jeunes filles regardent généralement les occupations du ménage ou les devoirs de leur état comme des choses accessoires et de pures bagatelles, tandis qu’elles reconnaissent leur véritable vocation dans l’amour, les conquêtes et tout ce qui en dépend, la toilette, la danse, etc. (…)

Elles ne voient que ce qui est sous leurs yeux, s’attachent au présent, prenant l’apparence pour la réalité et préférant les niaiseries aux choses les plus importantes. »

Arthur Schopenhauer, Essai sur les femmesParerga et Paralipomena (1851)

Vous pouvez déjà retrouver les mots Féminisme, Avortement, GPA, Rapport Kinsey, Virilité… dans le tome 1 !

Source: Différences et complémentarités des sexes – Arthur Sapaudia

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